Du « singulier » au pluriel :

Par la pratique du projet nous développons une pensée alternative, une pensée critique. Il s’agit de rechercher dans le projet « un langage capable d’exprimer cette autre manière d’être au monde » (Kenneth White). Nous créons nos propres spectacles et nous nous mettons au service de projets qui nous parlent. Nous intervenons pour le spectacle vivant, les festivals et autres évènements festifs qu’ils émanent du particulier, du monde associatif ou des collectivités publics.

À travers l’objet nous interrogeons le monde (horizon local). Nous travaillons essentiellement à partir du rebut à la fois pour sa part symbolique (objet finit considéré comme inapte pour sa fonction), sa part affective (univers commun à tous) et son potentiel créatif (re-vivance). Ainsi nous ré-interrogeons sa fonction, sa forme pour lui redonner sa place (sa chance) dans une société de consommation à outrance. À surconsommation nous répondons re-(ré)-création. Une manière à nous d’agir dans notre environnement, de faire abstraction d’une société établit.

Les bâtisseurs d’instants sont musiciens, décorateurs, comédiens, danseurs, jardiniers de l’éphémère…  Nous créons les décors et les accessoires pour tout types d’évènements ainsi que pour d’autres compagnies. Nous avons aussi nos propres créations. Nos spectacles sont interdisciplinaires et interactifs laissant ainsi la part au public dans le jeu.

Nous aimons planter « le décor » là où il y en a pas, là où on ne l’attend pas pour réinterroger l’espace public comme un espace à vivre. « Bâtisseurs d’instants » est une provocation constructive, un acte politique au service de l’imaginaire.